RÉCITS DE NAISSANCES

Un récit de naissance s’adresse à tout parent qui n’a pas le temps, l’envie, ou ne sait pas trop comment rédiger cette histoire, celle de son enfant…

Et pourtant, nombreux sont les parents qui souhaitent conserver le détail de ces heures, voire ces jours, qui ont tant compté dans leur vie. Le récit de naissance raconte souvent également la grossesse, parfois tout le parcours depuis le désir d’enfant jusqu’aux premiers jours après l’accouchement. Je propose de rédiger ces moments de vie, selon les souhaits de chaque parent, quelle que soit leur histoire.

Mais alors… comment ça se passe, concrètement ? 3 étapes vous attendent :

  • un bref appel téléphonique pour poser le contexte et connaître vos souhaits, notamment le format du récit à livrer.
  • un échange d’1h30 environ, en visio ou en face à face, pour me raconter votre histoire et répondre à (toutes) mes questions,
  • je prends ensuite le relai pour rédiger… et vous envoyer ces mots dans le format défini au préalable, avec vous.

Raconter sa grossesse, son accouchement, son histoire, est un exercice très personnel et souvent libératoire.

C’est pourquoi j’accueille tous vos mots et vos émotions dans le plus grand respect. Et naturellement, votre histoire reste confidentielle

un récit de naissance, pour conserver précieusement les détails de la naissance de votre enfant

Combien coûte un récit de naissance ?

180€

Ce tarif comprend l’appel de contexte, le temps d’échange durant lequel vous me confiez votre histoire, et le temps de rédaction. 
Récit de naissance livré au choix :

  • au format pdf, mis en page avec ou sans vos photos ;
  • au format audio, lu par mes soins.

Si vous souhaitez d’autres formats (vidéo, montage audio de votre voix), c’est avec plaisir que nous pouvons en discuter !

Un exemple de récit de naissance audio ?

L’histoire de la naissance de Léandre, arrivé avec amour et fracas dans la vie de ses parents.

Extrait de 2mn à écouter

Un exemple de récit de naissance mis en page ?

L’histoire de la naissance de Maxime, né il y a 40 ans. Raconter une grossesse et un accouchement, plusieurs années plus tard, permet de fixer des détails, à garder pour soi ou transmettre à son enfant devenu grand.

Extrait du récit de naissance de Léandre

Dès que j’ai su que tu étais là, niché au creux de moi, je t’ai aimé. Je t’appelle mon fils, ma bataille. Pourtant, au démarrage, tout s’annonçait en douceur…

J’ai appris très vite que j’étais enceinte, à trois semaines de grossesse. Lorsque je fais le test de grossesse dans la salle de bain, je ne parviens pas à réaliser. Je me souviens encore que je filme la découverte du résultat sans trop y croire. Je répète en boucle “Non ? Je suis enceinte !”
J’annonce la nouvelle à ton papa, en lui faisant la surprise de découvrir un petit papier près de sa brosse à dents : une image de petits pas de bébé, au dos de laquelle j’avais écrit “Prêt pour un petit padawan ?” Il a eu du mal à réaliser lui aussi. C’était un dimanche soir, le 29 janvier 2012 et on a choisi ce soir-là deux prénoms. Sélène, si tu étais une fille… et Léandre, si tu étais un garçon. Nouredine prenait des anti-douleurs à cette période-là, il planait légèrement. Et cette nuit-là, on planait tous les deux, ivres de bonheur.

J’ai vécu ma grossesse sur un petit nuage, la main sur mon ventre, en caresse permanente. Plus rien d’autre n’avait d’importance. Mon boulot était très prenant, un peu stressant même, à l’arrivée de l’été ; mais je me souviens que je me réfugiais souvent aux toilettes, en me disant qu’une petite vie grandissait à l’intérieur de moi.
Et c’était tout ce qui comptait.

J’ai eu une grosse frayeur à six semaines de grossesse, parce que j’ai perdu du sang tout à coup. Trop, pour que ce soit anodin, en tout cas à mes yeux. Je suis allée aux urgences de la maternité, et là, pendant l’échographie qu’on me faisait, j’ai entendu battre ton cœur pour la première fois. Et ma vie d’avant s’est arrêtée. Toi. Tu étais là désormais. Dans ma vie, dans mon ventre et dans mon cœur à tout jamais. J’ai pleuré fort, subitement, en entendant ces battements sourds et si rapides. J’avais déjà eu si peur de t’avoir perdu… avant même de te connaître.

La grossesse était merveilleuse. Pas de maux franchement désagréables. Des envies – ça, oui : du riz avec des épinards. Et des kilos – oh oui : 16 ! Avec un visage un peu rond, mais surtout un joli bidon. Quelques problèmes de peau, quelques douleurs, mais surtout des petites choses banales, une tête en l’air avec 1000 questions, et l’envie de tout préparer. La fameuse nidification. Nouredine assistait à tous les rendez-vous mensuels à la maternité, avec la sage-femme. On l’adorait. Elle s’appelait Anne-Elisabeth, c’était la sage-femme qui s’occupait souvent de nous. Nouredine a même eu envie qu’elle soit ta marraine, tu imagines ? J’avais à peine le temps de poser mes 1000 questions mensuelles, parce qu’il parlait tout le temps pendant les rendez vous.

Et puis l’été 2012, lorsque l’on est partis en vacances à Center Parcs avec Fabien et Daphné, j’ai eu beaucoup de contractions. Dès que je marchais un tout petit peu, mon ventre devenait rond et dur comme un ballon de basket. Au retour des vacances, la sage-femme a constaté qu’il fallait arrêter le travail, et surtout les trajets quotidiens à une heure de route de la maison. J’ai donc enchaîné les vacances avec le congé de maternité ou plutôt avec le congé pathologique… pour mon plus grand bonheur : cours de préparation à l’accouchement, l’émission des Maternelles le matin, Baby Boom en replay l’après-midi, et des achats de matériel de puériculture en tout genre. J’adorais ça ! Les visites des copines aussi, de ma maman et de ma belle-mère, tes super-mamies.

Et puis ce jour, le 3 octobre. Depuis quelques jours, je te sentais, toi, très bas, au point de marcher un peu en canard. Comme si tu étais en train de descendre. Tout mon bassin était assez tendu. Deux jours plus tôt, la sage-femme qui m’auscultait l’avait confirmé. Elle m’avait dit “je comprends que vous ayez du mal à marcher, il est dans les starting-blocks !” J’avais aussi très rapidement mal dans le bas du dos, dès que je restais assise ou allongée sur le dos.
Ce jour-là, le mercredi 3 octobre, je vais déjeuner à Boulogne avec ma maman. Avec comme toujours mon sac d’accouchement dans le coffre de la voiture, juste au cas où. Et en rentrant, j’ai mes premières contractions, à 16 heures et 17 heures 10. Elles sont plus douloureuses que les autres auparavant. Et entre chaque contraction, je me sens comme endolorie dans le bas du dos et le bas du ventre.

Ça arrive, je le sens, je le sais, tu te prépares à arriver.

[…]